La profession d’avocat attire de nombreux étudiants en quête d’une future carrière professionnelle. Il semble que l’exercice de ce métier rapporte beaucoup d’argent avec des possibilités d’évolution professionnelle. Certains avocats voyagent souvent. De plus, la diversité des dossiers et des cas engendre peu de monotonie dans le cadre des tâches quotidiennes. Le métier d’avocat comporte également de nombreuses contraintes, liées à différents facteurs dont il faut tenir compte avant de se lancer dans cette voie spécifique de la profession libérale.
Les inconvénients liés aux critères du métier
Comme toute profession libérale, le métier d’avocat comprend des revenus très fluctuants. Un avocat peut gagner selon son expérience, sa notoriété et son parcours entre 1 000 à plus de 11 000 euros par mois. Au niveau des études de droit, plusieurs années sont nécessaires. De plus, il faut maîtriser des lois compliquées comme les lois européennes et les lois internationales. Toutefois, les avocats peuvent opter pour une spécialité comme le droit des affaires ou le droit des entreprises pour devenir avocat d’affaires. La profession d’avocat est chronophage car l’étude des dossiers complexes et les situations d’urgence sont fréquents. De plus, il faut constituer un carnet d’adresses important au niveau des divers contacts au tribunal et auprès d’une clientèle qu’il faut préserver. Il convient d’avoir une réputation d’excellence et de compétence pour conserver ses clients face à une rude concurrence.
Les facteurs de stress fréquents chez l’avocat
Cela concerne la responsabilité. Il s’agit à la fois de la responsabilité juridique, de celle qui les implique dans les cas de clients au dossier très chargés. Souvent confrontés à des situations conflictuels, les avocats doit user de diplomatie face à des désaccords entre collègues ou des partenaires comme les juges. Par ailleurs, la dissociation entre vie personnelle et vie professionnelle est parfois compliquée à faire. L’avocat est souvent amené à ramener du travail à domicile.
Les troubles engendrés par un métier trop prenant
Les risques peuvent être liés aux réductions des moments de loisir ou de détente comme les heures consacrées aux amis, à la famille. Au niveau des manifestations physiques, on note des troubles du sommeil, de l’appétit, des douleurs vasculaires ou articulaires. Les comportements à risque peuvent être liés à une consommation excessive d’alcool, de stupéfiants, de médicaments pour maintenir son corps dans une énergie illusoire. Les femmes avocates ont souvent beaucoup de difficultés à concilier leur profession avec la vie de mère de famille en raison d’horaires décalées. Pour elles, le télétravail est une solution possible avec les conseils en ligne.
Les solutions préconisées par la profession
Les solutions collectives sont effectuées au niveau des cabinets. Elles sont basées sur des diagnostics qualitatifs et quantitatifs des facteurs de stress. Une formation est mise en œuvre pour mieux gérer son stress grâce au management et à l’accompagnement. De plus, les conditions de travail nécessitent souvent un réaménagement. Les solutions individuelles font appel à des services de « coaching » pour acquérir davantage de connaissances en termes de comportements face à l’émotion ou au relationnel. L’avocat doit également être à l’écoute des premiers signes de stress pour prendre un recul nécessaire face à sa profession.