Le Congrès sermonne les réseaux sociaux qui ont publié des contenus pro-russes

Le Congrès américain a récemment interpelé les directeurs juridiques des réseaux sociaux Google, Facebook et Twitter. Ces derniers ont été convoqués concernant les contenus qu’ils ont récemment publiés, c’est-à-dire des publicités pro-russes lors des présidentielles US de 2016.

Les Géants du Net interpelés pour justifier leurs contenus

Ce fut les 31 octobre et 1er novembre derniers que les directeurs juridiques de Facebook, Twitter et Google ont étés convoqués pour avoir publié un contenu pro-russe dans leurs pages web. Il s’agissait en fait de publicités apparemment financées par des entités russes. C’est ainsi que Colin Stretch, Sean Edgett et Kent Walker se retrouvèrent dans le même bateau devant le Congrès américain au lieu de fêter Halloween. Ils ont dû justifier leurs textes ainsi que le rôle présumé de leurs entreprises en ce qui concerne la campagne présidentielle US de 2016. En effet, l’élection de Donald Trump résultait de cette campagne. L’actuel président américain avait été alors soutenu de notoriété publique par le Kremlin. Si les entreprises ne sont pas juridiquement responsables des contenus publiés sur leurs plateformes, ils sont en majorité responsables puisque c’est eux qui ont créé les plateformes en question.

Google, Facebook et Twitter doivent prendre des mesures

Selon Google, les Russes avaient acheté des espaces publicitaires dans le but de répandre de fausses informations. Il affirme également que plus de 1.000 vidéos pro-russes ont été publiées sur sa plateforme vidéo YouTube. Facebook affirme que plus de 126 millions d’utilisateurs ont étés atteints de contenus indésirables venant de Moscou et Twitter confirme que plus de 131.000 messages ont été publiés via son réseau par des individus liés aux intérêts russes. Dianne Feinstein, sénatrice démocrate de la Californie, a intimé les directeurs juridiques d’agir afin de limiter la propagation de ces contenus indésirables. Elle ajoute également que les réseaux sociaux ont une grande part de responsabilité. Elle continue enfin en ajoutant qu’il s’agit d’un début de cyberguerre. Désormais, les Géants Google, Twitter et Facebook se doivent d’agir. Ce dernier par exemple se chargera de mettre 20.000 salariés d’ici fin 2018 sur la mission qui consiste à éliminer les contenus indésirables.